Finance

Effondrement de la bourse : Warren Buffet est préparé

Dès son plus jeune âge, Warren Buffet, a démontré une appétence exceptionnelle pour les mathématiques et la bourse, deux éléments qui lui ont permis d’acquérir le surnom d’Oracle d’Ohama – pour ses nombreux coups de génie en bourse. Ainsi, pour exemple, il n’avait que 11 ans lorsqu’il a réalisé son premier investissement en bourse, avec moins de 120$ en poche. Aujourd’hui, le conglomérat qu’il dirige, Berkshire Hathaway, représente la 4ème capitalisation boursière aux Etats-Unis, et du haut de ses 85 ans, il continue à investir en bourse en restant fidèle aux quelques principes fondamentaux qui lui ont permis d’atteindre les sommets.

Certes, le cru 2015 n’a pas été bon pour Berkshire Hathaway, qui a enregistré un recul de 12%, tandis que le S&P 500 affichait une légère progression, toutefois, sur les 50 dernières années, le cours de l’action du conglomérat de Warren Buffet a surperformé cet indice de référence dans quasiment 70% des cas. De nombreux analystes estiment que les dernières opérations majeures en date, à savoir une prise de participation dans Kraft Heinz et l’achat de l’équipementier aéronautique Precision Castparts pourraient rapidement porter leurs fruits.

Voir l’effondrement de la bourse comme une opportunité

De fait, l’une des règles majeures auxquelles s’est toujours astreint l’Oracle d’Omaha consiste à acheter au son du canon pour vendre au son du violon. Tous les boursicoteurs connaissent cet adage, mais nul ne le manie mieux que Warren Buffet, qui juge que l’effondrement actuel des bourses mondiales – comme si elles anticipaient une récession généralisée – représente une opportunité formidable de plus-values d’ici 5 à 10 ans.

Toutefois, Warren Buffet n’est plus tout jeune, et la question de sa succession se pose de plus en plus ouvertement – et ce d’autant plus que la future direction du conglomérat sera collégiale, ce qui risque d’inquiéter les investisseurs. Pour l’heure, l’Oracle d’Omaha continue à faire parler de lui, que ce soit lors de l’acquisition de parts supplémentaires dans le groupe pétrolier Phillips 66, ou bien son annonce de racheter lui-même des actions de Berkshire Hathaway si sa capitalisation atteint 1,2 fois la valeur comptable.

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